AL MUGAWIR
Après avoir vogué en Eidos, après avoir subi les effets de l’Ombre Solaire, après avoir eu des visions du futur, du passé et du présent, la Fraternité du Chant se rend à Kairouan (Tunisie) sur les conseils de Guidebert Ferréal pour y recueillir les révélations du jeune Moussa. Sur le chemin, ils déjouent le dernier piège de l’Assassin en prenant l’antidote au Poison des Sirènes avant qu’il ne soit trop tard. A leur arrivée à la casbah de Ferréal, Moussa prend la fuite. Il sera rejoint par Rorsach et Drusilla après une belle course-poursuite. Pendant ce temps, Isilyss suppose qu’un Assassin s’est introduit dans la casbah. Ils ont beau fouiller la maison, ils ne trouvent rien et commencent l’étude des rouleaux découverts par Moussa dans son village de Chott El-Oued.
Moussa dit avoir fui car les villageois étaient sur le point de le sacrifier aux « dieux du désert ». Il avait découvert l’entrée d’une antique bibliothèque qu’il disait emplie de textes anciens. La lecture, longue et fastidieuse, commence et se prolonge jusque tard dans la nuit. A peine couchés, un cri de Moussa alerte tout le monde. Isilyss est la première sur les lieux suivie de près par Rorsach. Le combat s’engage mais Marik ne tarde pas à prendre la fuite, leur échappant une nouvelle fois. Moussa est sain et sauf.
Dès la première heure, ils empruntent le 4X4 de Ferréal et partent à deux voitures vers les contreforts de l’Atlas. La première journée et la première nuit se passent bien même s’ils se réveillent quelque peu transis. Après deux heures de route le lendemain, trois hélicoptères de l’armée tunisienne les survolent et l’un d’entre eux passe à l’attaque. En quelques minutes, les deux véhicules sont hors d’usage mais ils ont pu abattre l’un des tireurs. Il s’agit d’un mercenaire française selon toute vraisemblance. Il va leur falloir maintenant deux jours de marche pour atteindre Chott El-Oued.
Au fur et à mesure de leur progression, les dunes se font de plus en plus hautes et les franchir devient vite exténuant sous la chaleur du mois d’août. Peu après la tombée de la nuit, ils sont accueillis par une troupe de cavaliers nomades qui leur offrent l’hospitalité de leur campement. Ils remarquent que les Berbères portent tous un tatouage de scorpion. Ils suivent la cérémonie des trois thés avant de s’endormir hantés par des cauchemars. Ils comprennent alors ce que recèlent les dunes alentours. Les nomades les informent du couvre-feu imposé au village : les trois hélicoptères et une trentaine de militaires y sont cantonnés, rançonnant et maltraitant la population. Les nomades leur révèlent également l’entrée d’une antique foggara.
Après une descente plus ou moins périlleuse, ils avancent le long d’un filet d’eau claire et fraîche jusqu’à la salle des citernes. Là, Moussa leur indique l’entrée de la bibliothèque. Pendant que les autres étudient, Krebb et Rorsach décident de surveiller l’activité en surface. Drusilla parvient à comprendre la généalogie des derniers fouisseurs ou derniers de la branche des Ah-Azzakira ayant vécu ici. Ils essayent de sélectionner les parchemins les plus importants car en surface, les R+C épaulés par les Ailes Fatales d’Al-Fazhi (une chapelle myste manipulée par les Frères du Trait) creusent un peu partout et vont fatalement finir par découvrir les souterrains. Au moment où cela se produit, un essaim de dizaines de milliers de criquets s’abat sur le village, ravageant tout, s’insinuant partout (jusque dans la bibliothèque) et détruisant tout. La Fraternité du Chant s’enfuit avec de précieux rouleaux. Mystes comme R+C sont tenus en échec. Plus loin dans le désert, ils retrouvent Salomon et Nell.
A suivre : « Qui rêvera dans les traces de nos pas effacés ? »