Résumé
Prologue à la Terreur
Mercredi 11 octobre 1922 : A. Broose reçoit du Professeur Smith des coupures de journaux relatant différentes morts apparemment sans liens entre elles. Le Professeur souhaite un regard médical sur le sujet...
Lundi 16 octobre 1922 : A. Pierrepont reçoit une lettre de P.-Y. Leduc pour lui demander s’il est intéressé par l'acquisition d'un objet antique...
Dimanche 12 novembre 1922 : A. Broose croise le Professeur qui l’invite à souper le mardi 12 décembre...
Lundi 13 novembre 1922 : Suite à un 4ème décès, François Bernard (31 ans), le Professeur Smith engage le détective M. Douligan pour enquéter sur les décès.
Jeudi 23 novembre 1922 : M. Douligan reçoit les coordonnées de H.Capdeville de la part de ses informateurs en France. Il transmet l’information au Professeur Smith. Celui-ci demande immédiatement une entrevue.
Lundi 27 novembre 1922 : H. Capdeville reçoit la lettre du Pr. Smith lui demandant un entretien.
Lundi 27 novembre 1922 : W.C. Hull reçoit l’invitation du Pr. Smith à la conférence du Challenger le 31/12.
Vendredi 8 décembre 1922 : W.C. Hull reçoit un télégramme de son éditeur. L'affaire nécessite son déplacement à Paris.
Vendredi 8 décembre 1922 : W.C. Hull croise le Pr. Smith qui lui fait part de son voyage en France.
Samedi 9 décembre 1922 : Le P. Smith et M. Douligan décide de partir en France rencontrer H. Capdeville et enquéter sur les décès.
Lundi 11 décembre 1922 : A. Broose reçoit le télégramme du Pr. Smith. qui part en France et annule son invitation.
Lundi 11 décembre 1922 : H. Capdeville reçoit le télégramme du professeur lui indiquant son arrivée à Paris.
Lundi 11 décembre 1922 : H. Capdeville arrive à l’hôtel pour s'entretenir avec le Pr. Smith. Il attendra patiemment jusqu’à presque 13h son arrivée à Paris. Après l’entretien, il décide de collaborer pour récupérer les dossiers légistes et trouver les liens entre les différents décès.
Vendredi 15 décembre 1922 : A. Broose reçoit le télégramme du Pr. Smith lui demandant de le rejoindre le 18 en sa demeure.
Vendredi 15 décembre 1922 : A. Pierrepont reçoit un télégramme l’invitant à passer ce week-end prendre la tablette. Il sera sans doute absent, en ce cas l’objet sera chez monsieur J. Fonsloin. Il est même décidé à la lui donner sans autres formes de procès !
Samedi 16 décembre 1922 : A. Fonsloin voit les protagonistes du prologue descendre à la cave.
Nous sommes le dimanche 17 décembre 1922, 4h.
C'est un bruit sourd qui éveillera les protagonistes d'un profond sommeil. Ils découvriront dans une obscurité totale qu'ils ne sont pas seuls. Deux hommes et quatre femmes partagent l'intimité de ce qui se révelera être une cave.
Un point commun, ils sont complètement amnésiques.
Leur identité leur reviendra progressivement tandis qu'ils découvrent leur geole : des verres remplis d'une substance verdâtre, un signe cabillistique peint sous une table, des vivres pour trois jours et un bien étrange avertissement "Ne pas sortir avant trois jours", écrit de la main de P.-Y. Leduc lui-même.
Et pourtant, après avoir éprouvé la solidité de la porte blindée les retenant prisonnier, eu l'un des leurs (Jacques Bontran) blessé lors d'une chute, Miranda Nois et Amanda Lesueur parviendront à s'échapper par la cheminée, à pénétrer dans un appartement où elles se débarasseront d'un molosse et enfin à libérer leurs amis avec l'aide d'un agent de police dubitatif : P.-Y. Leduc, Thérèse Durand, Eléonore Tillier et Jacques Bontrant.
Ils se souviendront de ce qu'ils avaient décidé d'oublier... qu'il ne fallait pas se souvenir ! la tablette, le rituel, la confrérie du Phaëton, la muse...
Dans l'entrée, ils rencontreront Macha Petrovska, une voisine qui leur remettra le courrier que lui avait laissé M. Leduc la veille au soir... contenant les clefs de son appartement et de sa cave... ainsi qu'une allusion à un antiquaire (A. Pierrepont) et à un objet antique.
Après un bref entretien avec J. Fonsloin (l'ami de Macha), ils regagneront l'appartement de Mr Leduc en compagnie du Pr. Smith, de H. Capdeville et de M. Douligan, décidés à en savoir plus sur la sinistre série de décès frappant la confrérie. Ils n'apprendront que très peu, les investigateurs éprouvant le besoin de s'entretenir rapidement en privé.
Ils découvrent les derniers éléments : la tablette grecque du IIème siècle avant JC, représentant les neuf muses antiques mais également une dixième. Les inscriptions cachées en son sein... petit à petit l'horreur volontairement oubliée leur revient : un rituel qu'ils avaient entrepris décidés à faire revivre le folklore, et la terreur ayant suivi la découverte de cette dixième muse, la muse de l'horreur et de l'effroi, les différents décès, le cycle de un mois, une semaine et un jour....
Tandis que certains d'entre eux recherchent un moyen de lever la malédiction, l'échéance du prochain cycle approchant, ils imaginent ce plan osé de provoquer leur amnésie et de s'enfermer dans la cave.
Mais maintenant il est trop tard, il leur faut trouver une autre solution.
Celle-ci viendra avec la découverte de la lettre de F.Bernard :
Athènes
Mes amis,
Je ne sais si mon choix a été le bon. Au moins aurais-je essayé l’autre solution… J’espère que votre projet d’amnésie aura fonctionné ; honnêtement, je ne pouvais y adhérer aussi instinctivement. C’est de la folie mais, de toute façon, ce qui nous arrive est insensé. J’ai donc pris la solution qui était en accord avec moi-même : je suis parti en Grèce pour aller sur les lieux où sont nés nos problèmes. J’ai pu retrouver celui qui a vendu à Jacques la « tablette » : il s’agit du dénommé Théo Krissos, un antiquaire peu scrupuleux à Athènes. Après quelques informations chèrement payées, j’ai pu connaître la provenance de la maudite inscription : c’est au Sud-ouest de Karpenissi, le temple des muses. Ce minuscule temple découvert il y a moins de deux ans est en parfait état. Je suis malheureusement arrivé trop tard pour le voir en plein jour… J’y retourne demain matin à l’aube en espérant que j’en aurai le temps : celle que je ne peux nommer m’est malheureusement de plus en plus à l’esprit en ce moment…
A très bientôt.
P.S. : Mes recherches à la bibliothèques de Londres recoupent et approfondissent celles effectuées à Paris. Les déplacements retardent l’inévitable. Je n’ai pas eu le temps d’approfondir ses recherches car le temps presse. Je compte sur vous pour le faire.
Frédéric BERNARD
Après le passage de A. Pierrepont qui les débarasse de la maudite tablette, les investigateurs décident de poursuivre les recherches qui les amènera jusqu'à Londres et la découverte dans une traduction d'un ouvrage allemand de l'existence d'un rituel, "le signe de la muse"...
Dimanche 17 décembre 1922 : Le Professeur Smith, en compagnie de H. Capdeville et de M. Douligan, désirant un ultime complément d'informations rendra une dernière visite à M. Jean Fonsloin. Ceux-ci sympathiseront rapidement, charmé par les faits divers inhabituels du diplomate, le professeur n'attendra pas longtemps pour inviter Jean au congrès du "Challenger" lorsque celui-ci lui dira vouloir passer ses fêtes de fin d'année à Londres.
Lundi 18 décembre 1922 : Jean-Jacques (le frère de P.Y. Le Duc) vient rendre visite aux prisonniers, leur rappeler qu’ils ont décidé de perdre la mémoire volontairement. Surtout il amène avec lui une fiolle de la potion et le rituel nécessaire à son usage, au cas où suffisamment d’éléments leur seraient revenu. Il ne trouvera personne.
Lundi 18 décembre 1922 : Le Pr. Smith de retour à Londres rencontre A. Broose avec de plus amples informations. (dossiers légistes)
Mardi 19 décembre 1922 : Les investigateurs aidés du Professeur Smith entonnent le "signe de la muse". Le succès de leur opération leur apparaîtra lorsque un peu plus tard dans la nuit un choc titanesque ébranlera la demeure du Professeur et brisera le sceau ainsi posé sur le lieu. La maldiction ne reviendra pas de si tôt... disons pas avant un mois, une semaine et un jour....