Les investigateurs dorment lorsque le crissement des freins retentit. La neige bloque le tunnel du Simplon. Il est 11h passée, le 19 janvier 1923.

Perturbés dès le réveil par des rêves où une ombre les poursuit sans cesse, les investigateurs présentent leurs éléments à Vincent Lecarde, un professeur français dont ils ont fait la connaissance un peu plus tôt.

D'étranges évènements se produisent durant le passage dans le tunnel, après que les machinistes aient dégagé la voie : le bras du simulacre, gardé par Augustin a été déplacé dans la cabine de Pierre-Yves, quelqu'un semble les observer...

A leur arrivée en gare de Milan, la ville leur apparaît endormie, morne et triste, bien à l'opposée de la description enthousiaste que tous s'accordent à lui donner. On ne parle que d'une seule chose, l'enlèvement de la Cavollaro et l'annulation de la repésentation du lendemain.

Un tour à la cathédrale Il Duomo, leur fait rencontrer un prêtre à bout de nerf et un étrange veillard laissant derrière lui un flacon de phalènes sèchées et un petit caméleon. Pour l'éclésiastique la ville semble vouer un culte à l'apparence, détournés de dieu, les milanais ne semblent donner d'attention qu'à la musique et à ce maléfique théâtre de la Scala. Le soir, ils entendront la voix de la Cavollaro dans la Galleria. Tentant de découvrir  son origine, ils ne trouveront qu'un petit caméléon...

Le lendemain, les coulisses du théâtre de la Scala leur ouvrira les portes, et ils découvriront l'éprouvante préparation de l'unique représentation, finalement donnée le lendemain, le 21, avec une doublure de la diva. Les investigateurs  parcouriront le labyrinthesque opéra, vacillant entre monde réel et monde de l'illusion pour trouver Paolo Rischonti, le metteur en scène. De nombreux malheurs s'abattent sur le théâtre depuis son retour de Paris, notamment les costumières qui tombent malades et maintenant la disparition de la cantatrice.

Les costumières leur apprennent l'existence d'un étrange mannequin, maintenant égaré, mais ils n'en découvriront pas plus.

Le soir, ils décident d'entrer par effraction dans le théatre. Jacques Bontrant tuera le vigile, mais se fera arrèter par la police avec son ami Augustin Pierrepont. Recherché par la police française et suspecter d'homicide, pour lui l'aventure s'achève sans doute ici...

Le lendemain, c'est la représentation. La voix de la Cavollaro s'élève... de la bouche du vieillard rencontré la veille dans la cathédrale.

Apparaît alors sur scène une armure... portée par le torse du simulacre. Le vieillard s'élance, mais les investiqateurs seront plus rapides. Emportant le morceau rapidement à bord de l'Orient-Express, ils tombent sur une jeune femme, habillée de noir , et en pleur...

Un feu d'artifice au loin semble lever un voile sur Milan et sa morosité.