Résumé de l’épisode précédent
Melchior dos Santos (Fabrice), François-Xavier d’Aubigny (Vincent), Lucy Malone (Mikael) et Antonio Toglione (Yanneck) avaient suivi les Mathusalems Jean (Julien) et Portia de Paris à Atlanta pour traquer leur antique ennemi commun, un dénommé Menele. En arrivant sur place, ils s’aperçurent rapidement que la ville était tombée aux mains du Sabbat. Ils sauvèrent la non-vie à un Ventrue venu de New-York dénommé Victor Santini (Christophe) venu apporter de sombres nouvelles au Prince malkavien d’Atlanta, James Benison Hodge, aujourd’hui détruit…
* * *
La seule piste que les caïnites avaient pour trouver Menele était le Succubus Club : une boîte de nuit ambulante possédée par une ravnos nommée Sennuwy. Le Succubus Club était en ville depuis quelques temps déjà et devait repartir deux nuits plus tard. Chaque soir, un concert s’y donnait. Les deux dernières nuits reçurent les groupes « The Sisters of Mercy » et « The Daughters of Cacophony »…
Au club les caïnites rencontrèrent entre autre quelques membres du Sabbat, des membres de la Famille Giovanni tentant de résoudre leurs affaires avec eux ainsi qu’un envoyé de la Camarilla de New York venu en reconnaissance, Théo Bell. Mais aucune trace de Menele…
Au milieu de la nuit, Portia reçu un appel téléphonique d’un de ses amis, un explorateur gangrel nommé Beckett. Il avait semble-t-il réussi à traduire le célèbre Livre de Nod, bible contant la genèse et le destin des caïnites. Il se trouvait actuellement à San-Francisco et l’attendait au Pan Pacific Hotel pour lui remettre le fruit de ses recherches. Comme si elle sentait un danger planer sur elle, Portia lui répondit qu’elle viendrait, elle ou un de ses amis : Melchior dos Santos. Prêt à tout pour la superbe Portia, Melchior accepta.
Alors que la première nuit finissait, la coterie croisa la route de deux nouveaux nés de 15ème génération qui venaient d’étreindre une mortelle, faisant d’elle une caïnite de 16ème génération. Ces deux nouveaux nés semblaient avoir eu leurs souvenirs manipulés car ils prétendaient s’appeler… Jean et Portia et être en ville pour voir The Daughters of Cacophony… Apparemment ceux qui avaient manipulé l’esprit de ces deux nouveaux nés ne connaissaient pas les véritables noms de Jean et Portia : Thanos et Helena… En suivant la caïnite nouvellement créée, Thanos la surpris à avoir des relations sexuelles avec son petit ami – ce que les caïnites « normaux » ne peuvent théoriquement pas faire. Il semblait que le Second Signe était apparu… « Dans le Deuxième Signe, le Sang s’affaiblit… Et des Créatures inconnues émergèrent… »
Le lendemain soir, The Daughters of Cacophony montèrent sur la scène du Succubus Club. Il s’avéra que les trois membres du groupe, toutes féminines, étaient également des vampires. Les faux Jean et Portia de 15ème génération étaient là, aux premières loges, et Menele restait toujours introuvable. Mais après que les cinq premières minutes de l’étrange chant du groupe ait commencé, Menele apparut sur le seuil du Club et fut aussitôt pris en chasse par Helena et sa coterie, laissant les deux jeunes « Jean et Portia » face au groupe de rock vampirique.
Le chant des Filles de la Cacophony s’avéra être un piège destiné aux véritables Jean et Portia ; malgré qu’ils aient quitté le club, la diabolique musique résonnait toujours dans leur esprit, toujours plus forte et plus intense. Thanos et Helena tombèrent en torpeur sous le coup de la malédiction. Aussitôt, le Sabbat arriva en masse et Melchior, François-Xavier, Lucy, Antonio et Victor Santini durent abandonner les deux corps en torpeur et fuir le plus vite possible.
Ils rentrèrent rapidement à leur hôtel et s’aperçurent alors qu’Antonio (Yanneck) avait disparu ! Le Sabbat était encore à leurs trousses et leur ami avait dû tomber entre leurs griffes ! Les quatre caïnites survivants quittèrent la ville et partirent aussi vite que possible, laissant Antonio Toglione à son sort, espérant qu’il s’en sortirait d’une façon ou d’une autre...
A San Francisco, ils devraient rencontrer Beckett qui leur confiera sa traduction du Livre de Nod. Si la Géhenne était en marche et que les légendes disaient vrai, nul doute que la réponse était dans ses pages…
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