Quelques heures après leur sauvetage héroique sue Xerces 4, Les nouvelles recrues arrivent enfin sur la station Narendra et y prennent possessions de leurs quartiers en attendant le retour du Colombus qui a lieu sous leurs yeux émerveillés trois jours plus tard. Le vaisseau est aussi magnifique qu'il est fraîchement sorti des ateliers de Starfleet. Aussitôt ils reçoivent une convocation de la part du Commander t'PloK un des très rares klingons à servir au sein de Starfleet. Celui-ci les reçoit nons sans quelques grognements à la mauvaise prononciation de son nom. Très vite il avise le Dr Ubeaxol de l'aversion qu'il a pour l’Hologramme Médical d'Urgence dont le tempérament à tendance à être exaspérant. Puis ils les introduits auprès du Capitaine Vanderbrugge qui les attendait dans son bureau en annexe du pont principal. L'accueil est chaleureux, le capitaine est un homme aimable. Il explique également au chef médecin que le HMU allait avoir besoin de réglages puis fait une étrange proposition de but en blanc à l'officier Sanaa. Sur les vaisseaux ultra modernes le poste des communications étant moins usité qu'auparavant il se retrouvait devant un légér problème. Il n'a en effet toujours pas d'officier pilote sur le Colombus, connaissant ses états de services en matière de pilotage il lui annonce que ce serait avec plaisir qu'il mettrait en avant son dossier si l'absence ce spécialiste à se poste devait se sentir trop longtemps. Puis il les envoie visiter leurs nouveaux espaces de travail et de vie. Peu de temps après ils reçoivent un message leur indiquant leur première mission à bord du Colombus : « Nous sommes à la recherche d’un navire scientifique, le S.S. Tesla, qui a disparu il y a six semaines, alors qu'il cataloguait des anomalies dans une région instable de l’entendue de Shackleton. Cette région est connue pour contenir un nombre inhabituel d'anomalies temporelles et spatiales, certaines bénignes et d'autres extrêmement dangereuses. Il y a dix-huit heures, nous avons repéré une traînée de plasma, venant probablement d'un vaisseau endommagé, se dirigant vers le système Orgun. Le système Orgun possède deux planètes de classe M, toutes les deux avec des populations protégées en vertu de l'Ordre Général Un : La Directive Première. Orgun II a une civilisation primitive, équivalente à la Terre médiévale. Les résidents s'appellent eux mêmes les Slithar et ont une culture violente et guerrière. Les résidents d'Orgun III, qui s'appellent eux-mêmes Lorméans, sont très différents. Il s'agit d'une espèce de mammifères ressemblant à des lémuriens humanoïdes qui se distinguent par une société pacifique et communautaire. Leur technologie, équivalente à celle de la Terre du milieu du 21e siècle, d'avant-guerre, est toujours couverte par la Directive Première. La traînée de plasma du S.S. Tesla mène directement vers Orgun III. » Avant d'arriver en orbite d'Orgun 3 le sous-Lieutenant Bassaya modifie les déflecteurs du Colombus afin de le rendre indétectable par les système de défense Lorméans, une opération de routine pour le chef ingénieur. Sanaa fait des scans de la planète pour retrouver le vaisseau civil et le trouve a 200 km d'une zone dense habittée. Elle remarque également une très forte souce d'énergie à 5km sous la zone d'habitation. Les scans ne permettent pas d'être très précis, des perturbations rende sa tâche compliquée. Posant leur navette près de la zone de chash ils décident d'aller explorer l'épave pour n'y trouver aucune âme qui vive, tous les systèmes conservant les journaux personnels ainsi que les disques mémoriels ont été effacés. Sanaa décide d'extraire la boite noire pour voir s'il sera possible d'en récupérer quelque information. A l'extérieur ils trouvent deux tombes. Le docteur confirme à l'aide de son tricordeur qu'elles contiennent les corps d'un humain ainsi que d'un andorien. Puis arrivant depuis la zone urbaine, ils voient une petite navette dépourvue de carlingue avec à son bord des êtres de petite taille, ressemblant à des lémuriens terrestres possédant des armes à énergie. Le contact est cordial, les lorméans leur expliquent que les scientifiques ont trouvé refuge dans leur capitale et qu'ils les conduiront à eux. Ils exigent toutefois que les armes des officiers leur soient remises ce qu'ils acceptent non sans quelque grognements de la part du chef de la sécurité du Colombus. Ils choisissent de les suivre à bord de leur navette en espérant ne pas aller trop à l'encontre de la directive première. Les mots du Capitaine Jean-Luc Picard résonnent encore dans leurs esprits « La Directive Première n'est pas seulement un ensemble de règles. C'est une philosophie, et une des plus essentielle. L'histoire a prouvé à maintes reprises que chaque fois que l'humanité interfère avec une civilisation moins développée, aussi bien intentionnée soit elle, les résultats sont invariablement désastreux. » Sur place ils découvrent que les lorméans vivent dans une très grande cité arboricole, les bâtiments sont essentiellement organiques, les sols sont composés d'épaisses moquettes faites de mousses et les meubles sont en bois bien que leur technologie soit très avancée. Les scientifiques survivants se trouvent dans des locaux ou ils sont en pleine discussions avec des scientifiques lorméans, l'air est tendu, les visages sont sérieux. Un topo de la situation leur est fait ; La planete Orgun 3 est en train de s'effondrer sur elle même, pour une raison qu'ils n'ont pas pu déterminer. Ils ont offert au lorméans leur totale aide pour trouver une solution et espère que Starfleet pourra les aider dans cette entreprise. La discussion mène très vite sur le fait que ce serait une violation de la directive première, Bassaya et Ubeaxol se sentent solidaire des lorméans au point d'être prêts à l'enfreindre alors que Sanaa et Th'evilak ne voient pas l'aide du Colombus comme une option envisageable. Alors qu'ils estiment que la contamination de leur p'ésence n'a pas encore un impact trop important, des écrans s'allument et une chaine d'infos montrent l'arrivée de la navette de Starfleet annonçant les quatres officiers comme des sauveurs du peuple lorméan. Trop tard pour éviter la contamination de la culture locale. Bassaya s'enquiert de la source d'énergie dans le sous-sol, un scientifique lorméan lui explique que les sous-sols de la planète leur sont interdis pour des raisons religieuses depuis toujours. Ubeaxol se demande si la solution ne se trouverait pas dans cette source d'énergie et très vite une expédition est mise sur pied, incluant même deux lorméans prêts à passer outre le tabou. Les sous-sols sont une longue descente et passage par des grotes dangereuses, les tremblements de terre de plus en plus fréquents les aident à comprendre l'urgence de la situation et puis au bout d'une longue marche périlleuses ils arrivent devant un étrange signe de modernité, un ascenseur qu'ils empruntent et qui les mène 5 kilomètres plus bas, dans une vaste salle où se trouvent des machineries, des ordinateurs et des blocs énergétiques antiques. Plusieurs millénaires annonce Sanaa. L'équipe se met en demeure sous les yeux ébahis des lorméans de tenter de comprendre à quoi cela peut bien servir. Bassaya gère la manœuvre, après tout il s'agit de machines. Il est aidé par Sanaa qui y voit une magnifique oppotunité d'étudier une infrastructure laissée par une antique civilisation dont elle finit par comprendre qu'il s'agit très certainement des Gardiens de l'Eternité dont le capitaine Kirk avait eu l'occasion d'étudier un de ces portails temporels. Ils avaient mis en place une surveillance de tous les aspects de la planète : la composition géologique, les champs électromagnétiques et les conditions atmosphériques. Plus incroyable, la machine peut aussi affecter tous ces paramètres. Les systèmes montrent également qu'à un moment donné, la planète a été déplacée à partir d'une orbite différente de son emplacement actuel, un événement qui aurait nécessité une puissance presque inimaginable. La machine semble être en mesure, du moins en partie, de compenser les contraintes résultant de ce déplacement. L'équipe est en mesure de déterminer que la machine fonctionne mal, mais pour être en mesure d'effectuer des réparations, il faut trouver comment utiliser les commandes. Sous la direction de Bassaya ils arrivent à comprendre les bases du fonctionnement de la machinerie et finalement à la réparer, tout du moins à apporter un sursis de quelques mois à la planète, car au final l'appareil est trop endommagé pour être réparé plus avant. La fin des lorméans est inéluctable. Le retour vers la surface permet de reprendre le débat quant à savoir si l'équipage allait ou non venir en aide au quinze millions d'habitants