BREVE HISTOIRE DU NATIONALISME CORSE
1976 : Radicalisation du Front Paysan Corse et de l’Action Régionaliste Corse. Le Front de
Libération Nationale Corse naît dans la douleur et la haine. Il prêche une indépendance
hystérique, un nationalisme aveugle et un racisme viscéral. Les premiers attentats ont
lieu, provoquant beaucoup de dégâts, beaucoup de bruit et quelques morts.
1989 : Création de Accolta Naziunale Corsa. Sa vitrine politique est A Cuncolta Naziunalista
et son bras armé Resistenza. Ils signent attentats, rackets, enlèvements, tracts anti-
gouvernementaux mais également anti-FLNC. Très marqués à gauche, ils deviennent à
double titre (gauchistes et traîtres) les ennemis jurés du FLNC.
1990 : Création de l’Union du Peuple Corse, seul et unique groupe autonomiste corse refusant tout recours à la violence.
1991-1995 : Lente dégradation des relations entre nationalistes. Le mouvement se pourrit et
une dérive mafieuse s’amorce, ce qui n’est pas du goût du FLNC qui se veut raciste et propre. Certains groupuscules se détachent du FLNC au fil des engueulades, fusillades, arrestations et autres trafics de drogue, rackets et extorsions de fonds. Une guerre particulièrement meurtrière fait alors rage entre les différentes factions nationalistes.
1992 : Création du Front Armé Révolutionnaire Corse, dirigé par des purs du FLNC.
1995 : Création du Fronte Riberu, extension mafieuse du FLNC.
1997 : Des membres du FLNC devenus mafieux fondent Armata Corsa.
1997 : Corsica Viva devient le refuge de mafieux pro-FLNC.
1998 : Le Groupement des Anonymes rassemble les plus tarés des nationalistes.
1995-1998 : Guerre fratricide encore plus violente entre toutes les branches nationalistes.
En 1998, la guerre vire au carnage et le gouvernement ouvre des négociations.
Naissance du mouvement écologiste des Verts corses au sein de l’UPC et de
Associu Perception a Suvranita, faction politique ouvertement anti-violente.
1999-2001 : Le gouvernement met en place le processus de Matignon, abdiquant ainsi tous
ses principes républicains et démocratiques, pour laisser le pouvoir à un
quarteron de gangsters hystériques sans aucun soutien de la population corse.
Le délire violent culmine avec l’assassinat du Préfet Erignac.
2000-2001 : La guerre reprend de manière plus ciblée. Affaire des paillotes.
Août 2000 : Jean-Michel Rossi, membre important du FLNC, tombe sous les balles de
l’ANC.
Août 2001 : Assassinat de François Santoni, autre membre éminent du FLNC, et ouverture des Journées Nationalistes de Corte.