NOTRE PEULE VAINCRA !!

 

2nde PARTIE

 

Yerami, Sylve, Simoon et Raoul sont rentrés de leur mission tchétchène avec une victoire normale et ont été récompensés par les services de Didier. La découverte de Nisroch en tant que parrain de la mafia russe pose plusieurs questions sur l’implication des démons chrétiens dans le conflit russo-tchétchène car il semblerait que le Prince des Drogues ait agi en marge de sa hiérarchie. En effet, Nisroch s’était absenté des enfers depuis la chute du bloc communiste et avait patiemment construit un empire politico-industrio-mafieux sur les ruines de l’empire soviétique. Aujourd’hui, les services de Didier s’interrogent : vaut-il mieux avoir Nisroch sur Terre ou en Enfer ? Faut-il surveiller ses activités ou détruire son empire ? La question sera débattue au Conseil Divin mais Nisroch, sachant sa couverture grillée, finira par rentrer de lui-même auprès de Satan. Il reprendra ses activités délaissées depuis la fin des années 80 et inondera l’humanité de drogues nouvelles et accessibles à tous !

 

 

 

Notre équipe d’anges a conduit sa mission comme il fallait, rencontrant toutes les factions présentes à Groznyï afin d’appréhender toutes les luttes d’influence. Car les anges de Hassan et de Khalid se détestent cordialement. Ceux de Khalid sont en guerre depuis 13 siècles contre ceux de Laurent qui agissent en marge de leur hiérarchie et sans contrôle du Conseil. Ces derniers utilisent des anges de Georges qui devraient être à la retraite. Les démons de Majûj sont en concurrence avec les hommes de Nisroch, sans parler des démons de Ouikka qui contribuent à embrouiller la situation en faisant péter des bombes par-ci par-là…

 

 

Yerami et son équipe ont pu isoler Sergeï Lewensky comme le seul sataniste à l’œuvre à Groznyï et ainsi remonter la piste de Nisroch jusqu’à Moscou. Le pauvre Sergeï était loin d’avoir les épaules pour assumer sa charge. Il avait vendu son âme au Prince des Drogues pour obtenir pouvoir et argent mais le regrettait déjà amèrement et était dégoûté par la violence dont il était obligé de faire preuve pour contrer la mafia tchétchène et la barbarie de son chef : Abubakar Alkhazurov, Grade 2 de chez Majûj. Il suffisait donc de lui faire peur pour qu’il lâche l’identité de son patron : Strachnoff, le Cruel.