Le Centre de Tri (CdT) reçut la visite d'Hercule qui avait découvert une nouvelle boite de nuit : le Labyrinthe, tenue par le Minotaure. En effet, après la destruction de l'Olympe par Victor, le Demi-Dieu était heureux de retrouver des lieux liés à sa mythologie, même tenus par des démons. Aurèlie était toute excitée par l'idée d'aller « en boite » et Alufar, Destox et Batelias étaient curieux de découvrir ce nouvel endroit. En plus, ils avaient des invit'.
Le « Labyrinthe » état situé dans le 1er arrondissement parisien, au sein d'un immeuble délabré ; en fond de cour une plaque indiquait « Club privé, entrée réservée aux membres ». Dès l'ouverture de la porte, une puissante sono se fit entendre et de solides gorilles les accueillirent. Aurélie entra facilement mais vu le look de l'équipe, et malgré les invitations, ce fut un franc « non merci, on a dit pas de baskets ». Intervint alors Bertrand, gérant de l'établissement, qui les fit entrer. Le « Labyrinthe » s'étendait sur 3 sous-sols : dance-floor, casino-tripot et salons privés pour consommer drogues et putes.
Les héros optèrent pour le 3ème sous-sol afin de pouvoir discuter au calme. Bertrand Laglande était au service de Nog. Les présentations furent faites et les seaux de champagne affluèrent. Batelias accepta les avances de Tatiana et ils s'éclipsèrent dans un salon privé. Vers minuit, Bertrand fut bipé par son patron et disparut une vingtaine de minutes. Peu après son retour, une prostituée un peu stone lui signala que le « boss » ne répondait plus. Accompagné de Destox et Alufar, ils tambourinèrent à la porte, sans réponse. Destox, expert en serrures, crocheta la porte du bureau, fermée de l'intérieur. Vide, Val Modeno, alias le Minotaure, avait disparu dans une gerbe de sang (même 2 ou 3). Une épée ensanglantée gisait sur le sol.
Il était évident qu'il avait été assassiné et les démons commencèrent leur enquête. Ils purent découvrir un coffre-fort contenant 40 000€, des lettres de menace et des photographies de gens dans des postures peu flatteuses et passibles de poursuites judiciaires. Le « Minotaure » avait de nombreux ennemis (l'un d'entre eux était arrivé à ses fins) et s'il distribuait allègrement, drogues, putes et jeux d'argent, son péché mignon était le chantage. Actuellement, 4 personnes étaient sous le coup de ses attentions : Pierre, Luc, Alina et Gérard.
Ils réalisèrent que le « Pierre » était présent ce soir à la boite, hélas dans la même posture que Batelias à la même heure. Un alibi incontestable étant donné que les salons privés étaient tous sous surveillance vidéo. Les vidéos furent examinées dans le moindre détail et Pierre (qui était juste un humain doté de pouvoirs psy) fut mis hors de soupçons. Bien sûr, il avait subi le chantage du Minotaure mais il se contrefichait royalement de sa réputation, et il aimait bien être filmé.
Alina semblant peu intimidée, l'Equipe s'orienta très vite vers Gérard et Luc, les « maillons faibles ». En effet, profs et pères de familles, ils souhaitaient éviter les scandales. Gérard était désespéré car il n'avait pas l'argent et Luc était tout heureux car il venait de réunir la somme. Bref, ils avaient tous deux des alibis et n'étaient pas présents au Labyrinthe le soir du meurtre.
D'autre part, les associés du Minotaure, Al' et Sil', mis au parfum, et sachant que Bertrand enquêtait, commencèrent à lui réclamer des résultats. En effet et si on y réfléchissait un peu, Bertrand était le dernier à avoir vu Val' vivant et il en devenait ainsi également suspect (et N°1), malgré ses 60Kgs bien pesés. Expert en crochetage et escrimeur de talent, il avait en effet occis le Minotaure pour protéger son frère angélique : Gérard Mermieux (juste un petit besoin de sexe), de chez Jordi, bon prof et bon père de famille, hétéro straight ! Piégé par Val Modeno comme tant d'autres.
Alessandro et Silvio chargèrent par une nuit sans lune avec une trentaine d'hommes de main bien entraînés et équipés d'armes automatiques. Bertrand et Gérard assistèrent à la défense du Centre de tri. Gilbert et Destox couchèrent les assaillants sous leurs décharges de mitrailleuses lourdes. Batelias libéra une vingtaine de zombis affamés et distribua des coups de masse, le CdT lui-même vibra et se défendit. Le tonnerre, les éclairs, le cauchemar ! Rares furent ceux qui purent s'enfuir. Bertrand avait bien entendu avoué son crime avant la bataille mais il était un peu tard pour revenir sur le fait que, maintenant, il faisait partie de la maison.
Mr Fabien semblait satisfait. Chacun fut récompensé par soi-même.