Judith Fresh / Marion
24 ans, Ex infirmière, ex actrice X, serveuse
6 ans, Petite fille possessive
Une petite fille possessive
Votre véritable nom est Judith Fresh. Vous êtes née le 18 juin 1954 à Paris, dans une famille modeste. Vous étiez la seconde d’une famille qui comptait trois enfants (une grande sœur prénommée Angeline et un petit frère, Gérald). Malgré l’amour que vos parents vous portaient, vous étiez profondément possessive et vous vous entendiez très mal avec votre frère et votre sœur. Vous vous sentiez meurtrie par cette famille qui ne vous comprenait pas. Vous faisiez souvent des crises de nerfs importantes où vous hurliez pendant de longues heures, uniquement parce que votre sœur jouait avec votre poupée ou que votre frère avait mangé le dernier biscuit de la boîte.
Vos parents ne savaient pas quoi faire et, au fil des ans, cela empirait. Puis, alors que vous aviez six ans, ils firent venir un médecin et le diagnostic fut sans appel : vous deviez être hospitalisée dans un institut spécialisé. Vos parents, qui étaient désemparés, firent confiance au médecin et acceptèrent sans réfléchir.
Malheureusement, cela se passa très mal pour vous. Plutôt qu’une véritable hospitalisation, il s’agissait plutôt d’un isolement où on vous assommait de médicaments et où vous étiez maltraitée. Après avoir compris l’enfer dans lequel ils vous avaient placée, vos parents tentèrent de vous faire sortir de ce là mais sans succès. Une fois une personne internée, il était très difficile de l’en faire sortir sans l’accord préalable des médecins. Pour vous, il s’agissait d’une véritable trahison de la part de vos parents. Isolée de tous, vous vous êtes renfermée sur vous-même et vous vous inventée une amie imaginaire, une petite fille de votre âge prénommée Marion qui vivait dans les recoins de votre tête et à qui vous pouviez confier tous vos secrets…
Vous ne serez plus jamais la même
Après une année d’isolement, vos parents réussirent enfin à vous faire sortir. Mais vous aviez changé. Vous ne leur faisiez plus confiance. Votre mère pouvait lire l’incompréhension dans vos yeux mais aussi une profonde tristesse et parfois même une profonde colère. Vous êtes retournée vivre chez vos parents mais vous vous isoliez dès que vous en aviez la possibilité, préférant rester seule à converser Marion plutôt qu’avec de véritables personnes. Vos parents comprirent alors que vous aviez subi de graves traumatismes dans ce centre et que le remède avait été pire que le mal…
Quelques temps après votre retour, votre mère eut pour la première fois peur de vous. Perdue dans vos pensées, vous étiez en train de coiffer votre poupée à qui vous aviez arraché les yeux à la demande de Marion. Le sourire terrifiant que votre mère vit alors sur votre visage lorsque vous vous êtes retournée vers elle la fit reculer et trébucher. Elle comprit que ce n’était pas vous qu’elle voyait mais le sourire sadique de Marion que vous affichiez sur votre visage. Lorsque Marion retourna finalement se cacher dans les tréfonds de votre esprit, vous ne vous rappeliez plus de rien, pas même d’avoir arraché les yeux de votre poupée…
Votre mère parla de ce problème à votre père mais il ne voulait pas refaire la même erreur qu’un an auparavant en vous confiant à des médecins qui vous feraient plus de mal que de bien. Ils essayèrent donc de régler le problème eux-mêmes. Ils vous interrogèrent et vous leur avez parlé de Marion. Ils comprirent que vous étiez atteinte d’une sorte de double personnalité. Mais pour vous, c’était faux. Vous aviez votre propre personnalité, une petite fille timide et réservée prénommée Judith et Marion avait la sienne, violente et sauvage…
L’adolescence
Les années passèrent et vos parents avaient pris l’habitude de ne pas trop vous contrarier, craignant que Marion ne fasse surface et ne s’énerve. Cependant, à votre adolescence, ils ne purent vous protéger très longtemps. Une double menace pesait alors sur vous. La première était votre extrême naïveté et votre timidité maladive. La seconde était Marion qui, si elle ne s’était que très peu manifestée depuis plusieurs années, sommeillait toujours en vous et parfois même vous parlait. Bien que vous grandissiez, Marion, elle, restait une enfant de six ans…
A l’adolescence, malgré la protection de vos parents, vous n’avez pas été épargnée par les garçons. Ils se jouèrent de vous et de votre naïveté à de plusieurs reprises, vous draguant pour vous laisser tomber juste après avoir obtenu de vous ce qu’ils voulaient de vous... Malgré cela, Marion ne se manifestait pas bien que vous la sentiez grogner profondément…
Puis, en 1968, alors que vous aviez quatorze ans, vous avez fait la connaissance d’un jeune homme de votre âge prénommé Eric. C’était un séduisant garçon et vous êtes tombée amoureuse de lui. Malheureusement, ce n’était pas réciproque et il se moqua même de vous à plusieurs reprises alors qu’il voyait votre regard langoureux et c’est un jour où l’un de ses sarcasmes fut plus blessant que les autres que Marion se réveilla finalement.
Toutes les fois où les autres garçons s’étaient moqués de vous, elle était là, attendant son heure, attendant la goutte d’eau qui ferait déborder le vase. Ce que vos parents redoutaient depuis des années fini par se produire. Marion prit le contrôle de votre corps et se dirigea vers le bel Eric, toutes griffes dehors. Elle se jeta sur lui, le renversant et lui lacérant le visage de ses ongles jusqu’à ce qu’il soit totalement couvert de sang.
Malgré sa force, Eric ne réussissait pas à se sortir de l’emprise de Marion qui était comme une furie. Heureusement pour lui, deux de ses amis vinrent à son secours, se jetant sur Marion pour l’arracher tant bien que mal d’Eric et sauvèrent ainsi les yeux de leur ami. Mais Marion ne voulait pas en rester là et continuait à se débattre. La police arriva rapidement sur les lieux et vous avez été jetées en prison, vous et Marion qui ne décolérait pas, agrippant et insultant tous ceux qui passaient à sa portée. Ce n’est que lorsque vous avez finit par vous endormir que vous avez pu, au réveil, reprendre le contrôle de vos gestes.
Vous étiez en prison et, même si vous aviez de brefs souvenirs de ce qu’il s’était passé, vous ne compreniez pas ce que vous faisiez là. Vous êtes restée quelques jours enfermée avant d’être enfin libérée. A partir de là, les garçons cessèrent de vous importuner et faisaient même tout pour vous éviter.
Francis
Malgré votre passé troublé, vous n’avez aucun eu mal à entamer des études d’infirmière, comme vous le souhaitiez. En novembre 1971, à l’âge de 18 ans, vous avez même trouvé un stage à la Pitié-Salpétrière, dans le 13ème arrondissement de Paris.
En janvier 1972, alors que vous étiez allée boire un coup dans un café parisien, vous avez fait la connaissance d’un homme bien plus âgé que vous, de près de 25 ans. Il s’appelait Francis Dupond et était journaliste chez Paris Match. Malgré la grande différence d’âge (il avait alors plus de 40 ans alors que vous n’en aviez que 18), vous êtes tombée amoureuse de lui et ce fut semble-t-il réciproque. Vous avez alors vécu une courte mais intense histoire d’amour avec Francis et Marion se fit de moins en moins présente et bavarde durant les quelques mois où vous êtes restés ensemble. Francis vous raconta qu’il était veuf et qu’il avait eu une fille, prénommée Catherine, qui voulait devenir actrice et qui aurait à peu près votre âge si elle ne s’était pas suicidée deux ans auparavant... Sentant beaucoup de malheur et de tristesse chez cet homme, vous ne l’avez pas questionné d’avantage à ce sujet. Il vous raconta également que « Francis Dupond » n’était pas son véritable nom car il avait été trouvé amnésique alors qu’il n’avait que 20 ans… Il fut votre premier véritable amour mais c’était manifestement un homme au passé lourd et douloureux.
C’est pourquoi, malgré les sentiments que vous aviez pour lui, vous avez décidé de le quitter en septembre 1972, huit mois après votre rencontre. Francis avait beaucoup trop de problèmes dans sa vie pour pouvoir vous rendre heureuse vous avez préféré le laisser seul avec ses démons…
Jean-Pierre
En novembre 1972, vous avez fait la connaissance d’un autre homme, un patient à l’hôpital de la Pitié Salpétrière cette fois, où vous étiez en stage. C’était un homme de 54 ans, encore plus âgé que le Francis. C’était un acteur de cinéma, grand, très charmant et distingué, légèrement célèbre mais n’ayant joué que dans des rôles secondaires, nommé Jean-Pierre Montain. Bien qu’habitant habituellement Marseille, Jean-Pierre se trouvait à Paris pour un casting lorsqu’il dû être subitement hospitalisé suite à une crise cardiaque. Malgré son âge, Jean-Pierre était un homme très séducteur et vous êtes tout de suite follement tombée amoureuse de lui. Malheureusement, ce n’était, semble-t-il, pas réciproque et il abusa de vous et de votre naïveté à plusieurs reprises, allant parfois jusqu’à vous demander des faveurs sexuelles pendant vos heures de travail avant de menacer de vous dénoncer... Pendant ce temps, vous sentiez Marion refaire surface et grogner au fond de vous. Mais elle ne se manifestait cependant pas. Puis, en janvier 1973, alors qu’il sortait de l’hôpital, Jean-Pierre vous annonça brutalement que tout était fini entre vous.
Vous n’avez pas supporté d’être ainsi subitement rejetée après tout ce que vous lui aviez accordé et vous avez continué à lui rendre visite dans son appartement, au 67 avenue Philippe Auguste, dans le 11ème arrondissement de Paris, allant jusqu’à le harceler, l’attendant pendant des heures sur son palier ou en bas de son immeuble, ou à lui envoyer de nombreuses lettres où vous lui déclariez votre flamme sur un joli papier rose.
Mais rien n’y fit. Jean-Pierre se plaignit même de votre attitude auprès de votre direction, à l’hôpital, et lorsqu’il dit à votre supérieur hiérarchique que vous aviez couché avec lui durant votre stage, vous avez été immédiatement renvoyée de l’hôpital et de votre école, stoppant net vos études d’infirmière. Malgré cela, vous n’avez pas cessé de vous rendre chez lui et de le harceler…
Jean-Pierre vint finalement vous rendre visite, chez vous, et vous proposa un nouveau jeu sexuel. Vous étiez tellement heureuse de le retrouver que vous avez immédiatement accepté. Il vous emmena alors dans la cave de votre appartement puis il vous menotta à une chaise avant de partir en riant à gorge déployée et en vous disant que vous aviez intérêt à avoir compris le message, cette fois… Puis il vous abandonna là, seule, désespérée et furieuse…
C’est à ce moment que Marion se réveilla enfin. Elle prit le contrôle de vos muscles et força tellement fort qu’elle parvint à briser les liens, déboîtant en même temps votre pouce. Puis elle quitta la cave, furieuse et bien décidée à se venger…
En remontant dans votre appartement, vous êtes passée devant votre miroir et y avez vu le visage de Marion. Elle voulait sa vengeance et n’avait pas l’intention d’en rester là avec Jean-Pierre. Vous avez longuement discuté avec elle, seule devant votre miroir, et avez conclu un marché. Vous, Judith, devrez vous occuper vous-même du cas de ce salopard. Si vous vous vengez de lui, Marion n’interviendra pas. Dans le cas contraire, elle prendra alors le contrôle et ira le tuer elle-même de ses mains. Le marché fut conclu et Marion disparut.
Vengeance et déchéance
Vous êtes plusieurs fois retournée devant l’appartement de Jean-Pierre et l’y avez souvent attendu mais en vain. Il était très souvent absent, ne se rendant qu’occasionnellement dans son appartement Avenue Philippe Auguste, sa résidence principale se trouvant à Marseille, et il lui arrivait parfois de loger dans des hôtels lorsqu’il se déplaçait pour des tournages. Vous vous êtes alors dirigée vers des endroits où vous pensiez avoir plus de chances de le croiser : les soirées mondaines liées au milieu du cinéma. Vous vous êtes alors incrustée dans plusieurs réceptions privées, espérant y trouver Jean-Pierre, mais sans succès. Vous n’arriviez pas à lui mettre la main dessus. Il semblait devenu inaccessible et Marion commençait à s’impatienter…
C’est alors qu’en octobre 1975, lors d’une de ces réceptions mondaines où vous trainiez, un producteur de cinéma nommé Hubert Bromart vous aborda. C’était apparemment un homme très connu et respecté dans le milieu du cinéma policier. Lorsque vous lui avez raconté que vous étiez sans emploi, il vous proposa de devenir actrice de cinéma mais qu’il faudrait pour cela venir passer un casting chez lui… Désespérée, naïve et démunie financièrement, vous avez accepté et vous êtes rendue chez lui.
Comme vous vous y attendiez, Hubert Bromart vous proposa de coucher avec lui, vous promettant un rôle dans son prochain film, « Adieu fumier », avec Lino Ventura, si vous acceptiez. Mais, après avoir obtenu ce qu’il voulait, il vous annonça que vous n’étiez pas suffisamment talentueuse pour tourner avec Lino Ventura et vous proposa de vous faire tourner des films pornographiques pour vous lancer dans le métier.
Malgré votre profonde déception, vous n’étiez pas de taille à vous rebeller et aviez désespérément besoin d’argent. Marion grondait de plus en plus au fond de vous mais vous faisiez tout ce que vous pouviez pour la retenir et pour qu’elle ne se manifeste pas. Vous vous êtes alors retrouvée à tourner dans un film X, puis un autre et encore un autre, réalisés principalement par un ami de Hubert Bromart, un homme très vulgaire nommé Larry Lint, spécialisé dans la réalisation de films particulièrement trashs. Hubert Bromart, quant à lui, se rendait de temps en temps sur les plateaux tournages et se rinçait l’œil, en retrait…
Votre vie devint alors peu à peu un enfer et vous avez presque oublié votre vengeance envers Jean-Pierre. Puis, en 1976, après un an de tournages intensifs, vous avez décidé d’arrêter cette activité d’actrice X. Vous vous êtes trouvé un travail de serveuse dans un bistrot parisien et vous avez alors quitté Larry Lint et les plateaux de tournage pour ne plus jamais y retourner.
L’invitation
Aujourd’hui, en 1978, vous êtes toujours serveuse et vous aviez presque oublié l’idée de retrouver Jean-Pierre et de vous venger de lui. Vous sentiez Marion s’impatienter au fond de vous mais vous mettiez toute votre volonté pour ne pas la laisser remonter à la surface et cela fonctionnait relativement bien.
Puis récemment, en février 1978, Larry Lint reprit soudainement contact avec vous. Il vous proposait de vous payer 500 francs pour que vous l’accompagniez à une réception privée donnée par… Jean-Pierre Montain ! La soirée aura lieu le samedi 25 février 1978 dans son appartement et sera donnée en l’honneur de son départ à la retraite… Toute la souffrance que Jean-Pierre vous avait fait endurer remonta alors à la surface. Vous avez senti Marion jubiler au fond de vous et y avez même vu un coup du destin... C’était l’occasion ou jamais de trouver cette ordure de Jean-Pierre et de vous venger de ce qu’il vous avait fait endurer ! Vous avez immédiatement accepté d’accompagner Larry à cette réception. Vous alliez enfin pouvoir vous venger !
Ayant eu l’occasion de consulter le dossier médical de Jean-Pierre alors que vous étiez encore élève infirmière, vous vous souveniez qu’il était très malade du cœur. Vous avez alors eu l’idée de vous procurer une fiole de poison, de la morphine, afin de la verser dans son verre pendant la soirée. Son cœur n’y résisterait pas… Vous en étiez sûre, cette fois, Jean-Pierre ne vous échappera pas !…
Jean-Pierre Montain
En arrivant à la soirée, vous reconnaissez :
Larry Lint (Christophe) : C’est le réalisateur de films X pour qui vous avez travaillé pendant un an et qui vous a proposé de l’accompagner à cette réception privée. Vous avez sauté sur l’occasion pour enfin pouvoir vous venger de Jean-Pierre. Larry est un homme vulgaire et pervers mais il n’a jamais été méchant avec vous, même s’il vous a fait tourner des scènes qui ne vous plaisaient pas toujours…
Hubert Bromart (Mikael) : C’est le producteur de cinéma conventionnel qui vous a lancé dans le X au lieu de vous proposer un rôle dans un véritable film. Il assistait alors aux tournages avec un œil pervers. Vous vous demandez si ce n’est pas un détraqué sexuel…
Francis Dupond (Fabrice) : L’homme avec qui vous avez eu votre première véritable histoire d’amour alors que vous aviez 18 ans. Apparemment, il est ici ce soir dans le cadre de son métier de journaliste. C’est un homme gentil et, bien que vous ayez décidé de le quitter, vous l’appréciez beaucoup. Il est veuf et sa fille s’est suicidée lorsqu’elle avait 20 ans vous a-t-il raconté. Il n’a apparemment pas eu une vie facile…
Jean-Pierre Montain : L’acteur ne se présentera à ses invités que vers 19h30, quand tout le monde sera présent.
Vous ne connaissez pas les autres invités.
Ce que vous savez faire
Fouiller une pièce (PA variables) : Si vous le désirez, vous pouvez fouiller l’une des pièces suivantes de l’appartement de Jean-Pierre : le Bureau, la Chambre ou la Cuisine. Il vous en coûtera 3PA pour le Bureau et la Chambre et 1PA seulement pour la Cuisine. Allez voir l’organisateur, donnez lui les PA requis et dites lui quelle pièce vous voulez fouiller. Il vous dira alors si vous avez trouvé quelque chose d’intéressant ou non.
Il est inutile de fouiller les autres pièces, elles ne contiennent rien d’intéressant.
Vous trouverez à la fin de ce document un plan de l’appartement de Jean-Pierre Montain avec le nombre de PA nécessaire pour fouiller chaque pièce. Il sera également affiché durant la soirée.
Soigner (4PA) : En tant qu’ancienne élève infirmière, vous avez appris à faire des bandages et soigner les blessures superficielles. Si vous ou un des autres convives étaient amenés à être blessés d’une manière ou d’une autre, vous pourrez le soigner en dépendant 3PA. Il vous faudra cependant du bandage pour pouvoir le faire mais ne doutons pas que l’appartement de Jean-Pierre en contient. Demandez simplement au majordome (joué par l’organisateur) de vous apporter du bandage et donnez-lui vos 3PA pour pouvoir apposer ce bandage sur la blessure que vous voulez soigner.
Note : Une personne blessée ne pourra pas dépenser de PA tant qu’elle ne sera pas soignée…
Intuitions de Marion (4PA) : Vous avez conclu un pacte avec Marion. Elle n’interviendra pas ce soir et elle vous laissera le champ libre pour agir. Cependant, vous pouvez toujours lui demander son avis sur tel ou tel invité. Marion possède en effet une intuition très développée et pourrait vous en apprendre beaucoup sur un individu simplement en le fixant pendant quelques secondes. Allez voir l’organisateur, donnez-lui vos 4PA et dites-lui sur qui vous demandez à Marion de porter son attention. Il vous faudra alors retourner dans le salon et fixer intensément (avec votre regard le plus maléfique et inquiétant possible) la personne que vous voulez que Marion observe (l’organisateur veillera discrètement à ce que vous effectuiez cette action), après quoi vous retournerez le voir. Il vous dira alors ce que Marion aura ressenti concernant la personne en question.
Vos buts
Vous devez vous venger de Jean-Pierre. Pour cela, vous avez apporté une petite fiole de poison (remise au préalable par l’organisateur) que vous prévoyez de verser dans son verre dès le début de la soirée. Vous espérez qu’il en mourra…
Ce que vous portez
Larry vous a demandé de venir habillée sexy ce soir. Vous devez vous faire passer pour une actrice X même si vous avez quitté le métier. Vous portez une donc tenue sexy mais suffisamment habillée pour une soirée mondaine. Vous portez un petit sac à main dans lequel vous cachez votre fiole de poison (remise par l’organisateur)… Vous pourrez également y mettre vos Points Action, un éventuel carnet de notes ou tout autre indice que vous pourriez découvrir durant la soirée…
Comment se la jouer
En tant que Judith, vous êtes quelqu’un de timide et de naïve. Toutefois, vous avez su trouver en vous l’assurance nécessaire pour organiser votre vengeance ce soir. Vous avez également appris à dompter Marion, du moins, pour le moment… A moins que l’organisateur ne vous dise le contraire, vous jouerez le rôle de Judith (et uniquement de Judith) ce soir, laissant Marion trépigner au fin-fond de votre esprit…
En tant que Marion, vous êtes une véritable furie et êtes difficilement contrôlable. Vous avez horreur de la gent masculine et haïssiez Jean-Pierre par-dessus tout. Vous arborez un sourire machiavélique et sadique et avez un regard noir empli de haine. Heureusement, vous n’apparaissez que lorsque la situation l’impose...