Le 21 février.
Il est 16h30, et notre état physique empire de jour en jour voire d'heure en heure. Nous montons à bord de l'Orient-Express en direction de Londres. Mehmet Makryat et le simulacre sont très certainement eux aussi à bord de ce train. A bord du wagon de Calais, nous sommes obligés de partager nos couchettes avec des inconnus.
La première nuit , Madame Amanda est empoisonnée après avoir bu l'eau d'une carafe. Elle s'en remettra difficlement:de l'antimoine, poison incolore et inodore selon Le Dr Broose. Emile Soucard, notre conducteur, descend du train rapidement peu avant la frontère turque. Peu de temps après, on voit un corps jeté par la fenètre, Soucard est introuvable, sauf sa peau retrouvée dans le compartiment de Pierre-Yves. La Compagnie des Wagons-Lits décide de taire l'évènement pour éviter la panique à bord.
Arrivés à Svilengrad à 3h20, nous avons mis en évidence les nombreux liens qu'entretiennent certains des passagers. Cette nuit là, des turcs, sans aucun doute des frères de la chair sont dans le train et essayent de poignarder Pierre-Yves, sans succès.
Deuxième jour , nous arrivons à Sofia, accompagnés par un cortège de loups qui courrent le long de la voie. Fenalik serait-il encore en vie ? Nous avons fait la connaissance d'Elena Constanza, un agent britannique. Selon elle, la vie du prétendant au trône est menacé.
Jack Gatling, le reporter, sort précipitemment du train pour envoyer un télégramme. Peu de temps après, avant la traversée de la frontière Yougoslave, nous nous faisons une fois encore agresser par un de ces turcs. Heureusement Jacques était là, et se débarasse de l'opportun.
Arrivée à Crveni Krst à 14h28 puis direction Belgrade. Une petite chaumière blanche semblent nous épier dans un champs de ruine, et un vol de ces satanées poulets noirs nous menace. Baba Yaga nous épie. Elle est montée à bord, nous menace, et nous poursuit jusque dans nos cabine. Mais bientôt nous arrivons à Zagreb, content de distancer l'ombre de cette cabane qui nous poursuit dans les montagnes.
Cette nuit, Pierre-Yves est encore une fois attaqué, le cauchemard est bien réel. D'horribles petits êtres de chair tentent de l'étouffer et il s'en faut de peu pour que celui-ci ne succombe à leurs attaques diaboliques. Vincent Lecarde quant à lui, perd un oeil face à ses odieuses crétures. Elena nous apprend également que c'est un certain Mehmet Makryat et les hérétiques frères de la chair qui projettent d'assassiner le fils du roi d'Angleterre.
Nous arrivons à Ljubljana à 3h23. Une nouvelle peau est retrouvée dans nos compartiment, cette fois il s'agit de Dona Del Garda. Nous n'avons toujours pas mis la main sur le simulacre de Sedefkar. Nous savons tous pertinemment qu'il est bien là, quelque-part dans ce train.
Aussi, nous entrepenons la fouille du train, mais les fourgons avant sont bien gardés, et c'est Jacques Bontrant qui, passant par le toit, éliminera deux gardes puis constatera avec dépit que ceux-ci ne renferment pas le simulacre ! Danton Szorbic, un passager, nous dit avoir surpris les agissements suspects de Kurt Groenig. Arrivé à Triestre, la police Italienne monte à bord et découvre le cadavre de Kurst Groenig, Szorbic s'est échappé.
Peu après Milan, nous remarquons des silhouettes sur le toit de l'Orient-Express, et les suivons jusque la locomotive. Là sous nos yeux un nuage bleu traversé d'éclair rose englobe la locomotive qui se transforme peu à peu en chair !
Nous tentons d'arréter le maléfice, mais c'est alors que Madame Amanda, emprunte de l'idée folle qu'elle était Makryat, tire sur nous, bientôt aidée par Jacques. Parvenant à les maîtriser, nous les jetons hors du train.
La vision de la locomotive nous perturbe tous : elle s'est mue en une atroce incarnation d'un être malfaisant, puissant parmi les puissants, que certains reconnaissent : le Nyarlathotep ! Le train gagne en vitesse, mais le cauchemard n'est pas terminé : une cathédrale apparaît à la fin du convoit. Débarquée fraîchement de la Lausanne des rèves, le Duc des Essarts concluent un marché avec nous : contre la promesse de lui rendre le simulacre, il nous donne le moyen de détruire Makryat.
Après un interrogatoire, nous démasquons Makryat sous les traits de Sir Harrow, et le transformons en amas de chair. S'en ai fait de lui.
Plus tard, arrivé à Paris, le troisième jour, nous découvrons le simulacre et les parchemins dans une caisse en fer soudée sous le wagon de Calais.
Plus que quelques heures pour échapper à la terrible malédiction...