Victor Montain

25 ans, Délinquant et dealer

 

 

Un enfant turbulent

 

Vous êtes né le 20 mars 1953 à Marseille. Vos parents n’ont jamais été mariés et vous avez passé la majorité de votre vie avec votre mère, Sandra Miller, serveuse dans un bar situé sur le port de Marseille. Bien que votre père, Jean-Pierre Montain, vous ait reconnu à votre naissance, il a quitté le domicile conjugal un an après et, bien qu’il versait régulièrement une pension alimentaire à votre mère, vous ne le voyiez jamais. Vous saviez que c’était un acteur un peu célèbre mais n’ayant joué que dans des petits rôles au cinéma, et d’après votre mère, c’était surtout un beau parleur, un menteur et un coureur de jupons invétéré. D’après elle, il l’avait trompée à plusieurs reprises, elle ne voulait plus entendre parler de lui et vous conseillait de faire de même.

 

Vous avez donc passé votre enfance seul avec votre mère. A la maison, vous étiez un garçon sage et discipliné mais lorsque vous sortiez, vous deveniez tout autre, toujours prêt à faire les pires bêtises et vous les faisiez toujours avec votre meilleure amie, Françoise Fore, âgée de quatre ans de moins que vous, dont vous avez fait la connaissance à votre plus jeune âge. Il faut dire que, la plupart du temps, c’était même plutôt Françoise qui vous poussait à faire des bêtises mais, de votre côté, vous ne vous faisiez pas prier pour la suivre… Etrange coïncidence, Françoise était la fille de Richard Fore, un riche patron d’entreprise de fabrique de chaussettes, « Fore Enterprises », basée à Marseille mais aussi, vous le saviez, le meilleur ami de votre père absent...

 

Habitant le même quartier et étant tous deux des enfants turbulents, Françoise et vous avez tout de suite et vous vous êtes fréquentés dès la tendre enfance. Vous avez fait les quatre cent coups ensemble et, lorsque l’école appelait votre mère pour lui signaler vos méfaits après que vous vous soyez fait attraper par les surveillants, elle n’en croyait pas un mot, persuadée que vous étiez entrainé par d’autres enfants, ce qui était – en partie – vrai. Car Françoise, elle, ne se faisait jamais attraper. Plus maligne et plus rapide que vous, elle parvenait toujours à fuir à temps tandis que vous, vous vous faisiez régulièrement gronder. Elle se faisait alors passer pour une gentille petite fille sage auprès des adultes et, heureusement, ne vous dénonçait jamais. C’est pourquoi vous ne lui en vouliez pas et c’est pourquoi vous vous êtes attaché à elle très tôt.

 

Puis, à l’école élémentaire, vous avez été séparé d’elle. Cela ne vous a pour autant pas empêché de vous voir en dehors et de continuer vos petits méfaits. Cela ne s’arrangea pas avec le temps et les petits larcins se transformèrent en plus gros délits, jusqu’à peu à peu verser dans l’illégalité…

 

 

 

 

Ainsi, entre 1969 et 1977, vous avez fait à de nombreuses reprises de la garde à vue et avez même fait de la prison à trois reprises pour des petits cambriolages et autres larcins : en 1969, alors que vous aviez 16 ans, pour une durée de 4 mois à cause d’un vol à l’étalage, en 1973 à l’âge de 20 ans durant 5 mois pour un vol de voiture et en 1976 alors que vous veniez de fêter vos 24 ans, pour une durée de 6 mois à nouveau à cause d’un vol à l’étalage. Françoise était toujours l’instigatrice de ces larcins mais elle parvenait toujours à ne pas se faire prendre, contrairement à vous. Peu à peu, et malgré les soucis qu’elle vous apportait, vous avez fini par tomber amoureux d’elle et vos relations d’enfants se sont finalement transformées en relations d’adolescents, d’amants et d’amoureux. (Vous trouverez en Annexe une copie de votre casier judiciaire. Attention : n’apportez surtout pas cette Annexe le jour de la Soirée Enquête !).

 

Chaque fois que vous vous faisiez attraper et que vous faisiez de la prison, Françoise en réchappait. Mais elle venait cependant souvent vous rendre visite… avant de vous proposer un nouveau coup dès votre sortie, chose que vous finissiez toujours par accepter par amour mais aussi par goût de l’adrénaline…

 

 

Un père mystérieux

 

Vous ne saviez pas grand-chose de votre père, Jean-Pierre Montain, excepté les quelques articles que vous aviez pu lire à son sujet dans les magasines et les films que vous aviez pu voir de lui, toujours dans des rôles secondaires. Il faut dire que s’il était très grand et charismatique, il n’était pas très bon acteur…

 

Alors que vous veniez d’avoir 18 ans, vous avez finalement voulu en apprendre plus sur lui et vous avez recherché son adresse, sans en dire un mot à votre mère. Il habitait une belle villa, « les Tilleuls », située sur la Promenade du port, à Marseille. De par vos habitudes avec Françoise, vous aviez appris à crocheter les serrures et, une nuit de 1971, vous vous êtes introduit chez lui…

 

Votre père s’était apparemment absenté et tout semblait vide dans la villa. Vous avez alors décidé d’attendre son retour. Vous saviez qu’il risquerait alors soit de vous chasser, voire même d’appeler la police, soit d’accepter de vous recevoir et de discuter avec vous…

 

Quand il rentra enfin plus tard dans la nuit et vous surprit assis sur son sofa. Il ne vous reconnu d’abord pas et vous lui avez annoncé qui vous étiez avant qu’il ne saisisse le téléphone pour appeler la police. Il eu alors l’air très heureux de vous voir et, après une longue discussion qui dura jusqu’à l’aube et durant laquelle vous lui expliquiez que vous n’étiez pas heureux chez votre mère, il vous proposa de venir vous installer chez lui, dans sa luxueuse villa. Bien que vous ne soyez pas si malheureux que ce que vous lui aviez dit avec votre mère, la perspective de vivre dans cette magnifique demeure et de disposer de l’argent de votre père ne vous fit pas hésiter longtemps. Vous avez accepté sa proposition et avez quitté l’appartement de mère pour vous installer chez lui.

 

 

 

Lorsque, plus tard, vous avez raconté tout cela à Françoise et lui avez proposé de vous rejoindre. Françoise connaissait en effet à peu près la même situation que vous puisqu’elle vivait seule avec sa mère Clara depuis que son père Richard Fore avait quitté le domicile conjugal quatre ans auparavant, en 1967, alors qu’elle n’avait que 10 ans. Il avait subitement démissionné de son poste de PDG de « Fore Enterprises » et avait abandonné sa femme et sa fille pour vivre, semblait-il, comme une nouvelle jeunesse. Cependant, contrairement à vous et votre père, Mr Fore rendait toujours régulièrement visite à Françoise et envoyait une pension alimentaire à sa mère. Malheureusement, Françoise refusa votre proposition. Alors seulement âgé de 14 ans, elle ne voulait et ne pouvait quitter sa mère et c’est donc seul que vous vous êtes installé chez votre père…

 

Vous avez alors passé les années qui suivirent à vivre dans la magnifique villa paternelle, sans pour autant cesser vos petits délits avec Françoise. Pour des raisons professionnelles, votre père devait souvent se rendre à Paris, où il possédait un appartement, et cela vous facilitait la tâche…

 

 

Un père malade

 

En octobre 1972, votre père fit une crise cardiaque lors d’un casting alors qu’il se trouvait à Paris. Il fut aussitôt hospitalisé à l’hôpital parisien de la Pitié-Salpétrière où il resta un mois et durant lequel vous lui avez rendu visite plusieurs fois, faisant plusieurs allers-retours avec Marseille. Son infirmière attitrée était une jolie jeune femme nommée Judith Fresh. Elle s’occupa apparemment très bien de votre père et il sorti de l’hôpital dès novembre 1972.

 

 

Monsieur Richard Fore

 

Un jour de 1973, le père de Françoise, Richard Fore, vint rendre visite à sa fille alors que vous vous trouviez justement chez elle. Il n’ignorait pas qui vous étiez et que Françoise et vous, inséparables depuis l’enfance, étiez tombés amoureux l’un de l’autre. Vous avez fait sa connaissance et avez discuté avec lui. Il était un peu ridicule du haut de ses 40 ans, à chercher à adopter une attitude de jeune adolescent qui ne correspondait pas à son âge et il sembla même vouloir sympathiser avec vous. Françoise s’absenta alors quelques minutes pour faire quelques courses, vous laissant seul avec Richard Fore. Monsieur Fore, alors âgé de 43 ans, vous avoua vouloir vivre une seconde vie et même expérimenter de nouvelles choses. Vous lui avez alors confié que vous vendiez occasionnellement du cannabis et, à sa demande, vous lui en avez fait goûter. Quelques jours plus tard, il vous en achetait pour la première fois, vous faisant promettre de ne rien dire à Françoise qu’il pensait être l’innocence et la naïveté incarnées. Evidemment, elle est parfaitement au courant de votre petit business et vous avez beaucoup ris tous les deux lorsque vous lui avez raconté cette histoire. Richard Fore est depuis devenu l’un de vos clients réguliers en cannabis et ignore toujours que sa fille est parfaitement au courant….

 

 

La disparition de l’infirmière

 

En 1976, cela faisait cinq ans que vous viviez chez votre père et bien que vous commenciez à le connaître, vous sentiez qu’il vous cachait encore des choses. Il s’absentait souvent pour se rendre à Paris ou ailleurs afin d’y passer des castings et d’y tourner des films de cinéma et, un jour où il s’était absenté, vous avez décidé de farfouiller dans ses papiers. Vous avez alors découvert que, depuis la crise cardiaque qu’il avait eue en 1972, il était gravement malade du cœur. Vous avez alors téléphoné à l’hôpital de la Pitié Salpétrière, à Paris, et avez demandé à parler à l’infirmière qui le soigna, Melle Judith Fresh. On vous annonça alors que Melle Fresh avait été licenciée en décembre 1972, peu après que votre père ait quitté l’hôpital pour une raison qu’on ne vous dévoila pas. Vous avez alors cherché le numéro de téléphone de cette infirmière dans l’annuaire parisien du bureau de poste et, lorsque vous l’avez appelée, ce fut une petite fille qui vous répondit. Elle vous dit s’appeler Marion et vous annonça que Judith n’habitait plus ici depuis longtemps. Puis elle vous raccrocha subitement au nez. Lorsque vous avez rappelé, personne ne décrocha...

 

Tout cela vous parut bien étrange. Vous avez alors douté de la survie de cette infirmière... Avait-elle été assassinée ?... Par qui ?... Pourquoi ?... Mais vous avez très vite repris vos esprits. Vous aviez un peu trop fumé de cannabis à ce moment là et votre imagination vous jouait certainement des tours. En effet, ce n’était pas parce que Melle Fresh avait été licenciée et qu’elle avait déménagé qu’elle avait été assassinée !... Vous vous êtes rendu compte de l’absurdité de vos pensées dès le lendemain matin, lorsque vous étiez un peu moins stone…

 

 

Le testament

 

En octobre 1977, alors que vous veniez de sortir de votre troisième séjour en prison, vous êtes passé devant le bureau de votre père et avez surpris une conversation téléphonique qu’il entretenait avec, semblait-il, son notaire. Vous l’avez entendu expliquer qu’il venait de rédiger son testament et que cela représentait une importante fortune. Mais il disait aussi qu’il ne voulait rien vous léguer, à vous, son unique fils, car vous ne correspondiez pas à ses attentes. Vous n’étiez pour lui qu’un petit voyou qui avait fait plusieurs fois de la prison et que vous ne méritiez certainement pas d’hériter de son argent et de sa villa… Il expliqua enfin qu’il avait décidé de léguer tous ses biens au magazine « La Gazette du Cinéma », ce qui constituera un meilleur placement qu’entre vos mains ! Enfin, votre père dit à son notaire qu’il avait déposé son testament dans le coffre fort de son appartement parisien lors de son dernier déplacement, loin des personnes malintentionnées, « un endroit sûr », ajouta-t-il…

 

Pris de rage, vous êtes sorti de la maison pour réfléchir. Vous étiez son seul héritier et vous refusiez qu’il donne votre fortune à un vulgaire magazine de cinéma ! Un plan machiavélique se mit alors en place dans votre esprit. Il vous fallait accéder à ce coffre fort, dans son appartement parisien, et faire modifier le testament. Vous avez alors pensé à Sergio Valentine, un de vos clients de cannabis depuis 1971. Agé de 13 ans de plus que vous, Sergio exerçait le métier de prêteur sur gage. Avec le temps, il était devenu un ami de confiance et il vous avait un jour confié qu’il savait falsifier n’importe quel document… Il fallait juste attendre le bon moment pour lui en parler…

 

 

 

 

Le chantage de Françoise

 

En décembre 1977, vous commenciez à vous lasser de Françoise et des risques que vous preniez à cause d’elle. Vous aviez fait de la prison à trois reprises par sa faute et vous commenciez à vous dire que, depuis toutes ces années, elle ne vous avait apporté que des ennuis. Vous avez alors pris la décision de la quitter. Mais Françoise savait s’y prendre pour vous amadouer et vous êtes finalement resté avec elle. Cependant, vous lui avez dit que vous arrêtiez définitivement les bêtises, excepté votre petit trafic de cannabis…

 

Mais en janvier 1978, Françoise vous annonça qu’elle s’ennuyait et que si vous ne vous repreniez pas vos petites escapades, elle finirait par vous quitter. Une fois encore, vous vous êtes fait mener par le bout du nez et avez finalement accepté ce qu’elle allait vous proposer. Il s’agissait cette fois de quelque chose de bien plus sérieux que ce que vous aviez l’habitude de faire mais qui pouvait vous rapporter beaucoup d’argent…

 

En effet, Françoise voulait cette fois tenter un braquage à main armée. Pas forcément une banque, mais plutôt un bureau de poste ou un bureau de tabac. Vous n’étiez pas très chaud pour prendre de tels risques mais vous saviez que si vous refusiez, elle vous quitterait et cette idée vous rendait malheureux…

 

 

Le braquage

 

Vous avez alors tous les deux mis en place un plan. Vous avez choisi un petit bureau de poste situé dans le centre ville de Marseille et vous êtes procurés des armes. En réalité, les seules armes que vous avez pu obtenir étaient un pistolet de la de la guerre de 40 que votre père cachait dans un placard et une carabine de chasse appartenant au père de Françoise. Elles n’étaient bien sûr pas chargées mais cela devait suffire pour au moins effrayer et tenir en respect les employés…

 

Mais, au moment où vous vous dirigiez vers le bureau de poste, Françoise changea subitement de direction. Elle se dirigea vers la boutique de prêts sur gages de Sergio Valentine ! Bien que Françoise ne connaisse pas personnellement Sergio, vous lui aviez – comme d’habitude – raconté tout ce que vous saviez sur lui et, malgré vos protestations, elle insista pour que vous braquiez sa boutique. Elle disait qu’il y avait du fric à se faire chez ce prêteur sur gage / faussaire. Elle avait prévu que vous mettiez tous les deux un bas en nylon sur la tête afin qu’il ne puisse pas vous reconnaître ni décrire votre signalement à la police. Devant le fait accompli, vous avez suivi Françoise jusqu’à la boutique de Sergio

 

Malheureusement, le braquage ne se passa pas du tout comme elle l’avait prévu. Vous êtes entrés à l’intérieur de la boutique de Sergio, vos bas sur la tête, et l’avez braqué, lui intimant l’ordre de vous donner le contenu de sa caisse. Mais, au lieu d’obtempérer, Sergio dégaina subitement un pistolet de sous son comptoir et, sans sommation, tira dans votre direction. La balle vous blessa à la cuisse. Pris de panique, vous vous êtes immédiatement enfui et Françoise vous emboita le pas peu de temps après. Votre blessure était superficielle et fut rapidement soignée mais Sergio vous avait réellement infligé la peur de votre vie !...

 

 

 

 

 

Plus jamais !

 

Après cette épreuve pathétique, Françoise ne vous demanda plus rien. Vous pensiez que cette aventure l’avait calmée. Elle ne vous adressait plus que très peu la parole et vous-même avez commencé à l’éviter. Elle vous avait mis dans une fâcheuse situation une fois de trop et vous avez cette fois cru y perdre la vie. Elle avait entamé des études de chimie et vous, vous aviez abandonné votre scolarité depuis longtemps. Vous avez compris que plus vous vous tiendrez éloigné d’elle, mieux ce serait pour vous.

 

De plus, vous redoutiez maintenant une chose : que Sergio vous ait reconnu ! C’était un de vos clients réguliers en cannabis depuis sept ans et, malgré le fait que vous ayez porté un bas sur la tête, il pourrait très bien vous avoir reconnu. De plus, la façon dont il avait dégainé son arme et tiré sans hésiter dans votre direction vous fit comprendre que Sergio n’était pas un enfant de cœur. C’était peut-être un prêteur sur gage et un bon faussaire mais il savait aussi apparemment très bien se servir d’une arme à feu.

 

 

La réception

 

C’est alors qu’en février 1978, votre père, maintenant âgé de 60 ans, vous annonça qu’il allait organiser une réception le samedi 25 février à l’occasion de son départ à la retraite. Vous aviez en effet remarqué qu’il était de plus en plus malade, supportant de moins en moins les efforts physiques, et qu’il ne pouvait plus tourner beaucoup de films. Quand il vous annonça que cette soirée se déroulerait dans son appartement parisien afin de pouvoir y accueillir quelques personnalités du métier, vous avez vu l’opportunité de pouvoir accéder à son coffre fort et de mettre votre plan en action. Il ne restait plus qu’à convaincre Sergio de vous rejoindre à cette réception...

 

Il y a une semaine de cela, en rentrant chez vous, vous avez trouvé Sergio installé dans votre chambre, vous attendant tranquillement. Vous avez senti votre cœur s’arrêter de battre pendant un instant, mais vous avez été rassuré lorsqu’il vous dit qu’il était venu chercher du cannabis. Vous avez alors eut le sentiment que Sergio ne vous avait pas reconnu lors du braquage. Rassuré, vous lui avez alors demandé de vous rendre un service : vous accompagner à Paris à la réception organisée par votre père le 25 février prochain et y apporter son matériel de faussaire dans le but d’effectuer un petit travail qui ne devrait pas prendre pas trop de temps. En échange, vous lui avez proposé d’effacer la dette de 1.000 Francs qu’il avait envers vous concernant le cannabis… Vous ne lui en avez pour l’instant pas dit plus sur ce que vous attendiez de lui... Vous le présenterez à votre père et aux autres convives comme étant simplement l’un de vos amis, ce qui ne devrait pas éveiller les soupçons… Après avoir réfléchi un instant, Sergio accepta votre marché…

 

Vous avez fait le trajet de Marseille à Paris en voiture avec votre père le vendredi 24 février, la veille de la réception. Vous savez que votre père a embauché un majordome pour l’occasion du nom d’Alexis. Sergio devrait vous rejoindre par le train et arriver le 25 février au soir. Vous vous doutez que Richard Fore, le meilleur ami de votre père, sera présent mais vous espérez que Françoise ne sera pas là. Vous ne voudriez pas qu’elle vous manipule encore une fois ni d’avoir à partager votre héritage avec elle !...

 

 

Votre père, Jean-Pierre Montain

 

 

En arrivant à la soirée, vous reconnaissez :

 

Sergio Valentine (Alexandre) : Il tient la boutique de prêts sur gage que vous et Françoise avez tenté de braquer. C’est un ami et un de vos clients de cannabis. C’est aussi un faussaire et un homme qui sait garder son sang froid et se servir d’une arme à feu si besoin, vous l’avez appris à vos dépends… Vous avez prévu de lui demander de falsifier le testament de votre père ce soir…

 

Richard Fore (Olivier: Le père de Françoise et le meilleur ami de votre père. La relation que vous entretenez avec lui est particulière car il est également un de vos clients réguliers de cannabis. C’est même vous qui l’y avez initié… Il a abandonné sa famille quand Françoise avait 10 ans et, bien qu’il continue à lui rendre visite, il a entamé de vivre une seconde jeunesse ce qui le rend parfois ridicule étant donné son âge.

 

Françoise Fore (Vanessa: Votre ancien petite amie et amie d’enfance. Contrairement à ce que vous espériez, elle a finalement accompagné son père à la réception de votre père. Vous l’avez énormément aimée mais elle vous a mis dans le pétrin de nombreuses fois et la dernière a été la fois de trop. Elle fait actuellement des études en chimie et se fait passer aux yeux de tous pour une gentille fille sage, studieuse et disciplinée. Mais vous la connaissez mieux que quiconque et savez qu’il n’en est absolument rien. Vous l’avez définitivement quittée et comptez bien ne pas vous faire avoir par elle une nouvelle fois.

 

Jean-Pierre Montain : Votre père ne se présentera à ses invités que vers 19h30, quand tout le monde sera présent.

 

Vous ne connaissez pas les autres invités.

Ce que vous savez faire

 

Fouiller une pièce (PA variables) : Vous pouvez fouiller l’une des pièces suivantes de l’appartement de votre père, à la recherche du coffre-fort où est déposé son testament, par exemple : le Bureau, la Chambre ou la Cuisine. Il vous en coûtera 3PA pour le Bureau et la Chambre et 1PA seulement pour la Cuisine. Allez voir l’organisateur, donnez lui les PA requis et dites lui quelle pièce vous voulez fouiller. Il vous dira alors si vous avez trouvé quelque chose d’intéressant ou non.

Il est inutile de fouiller les autres pièces, elles ne contiennent rien d’intéressant.

Vous trouverez à la fin de ce document un plan de l’appartement de votre père avec le nombre de PA nécessaire pour fouiller chaque pièce. Il sera également affiché durant la soirée.

 

Crocheter (2PA) : Vous avez appris à crocheter toutes sortes de serrures. Si vous désirez crocheter une serrure quelconque (porte, coffre-fort ou autre chose), allez voir l’organisateur, donnez lui vos PA en lui disant ce que vous désirez crocheter. La serrure sera alors déverrouillée.

 

 

 

Vos buts

 

Trouver le coffre-fort de votre père, le crocheter et prendre le testament qui s’y trouve.

 

Faire falsifier le testament en votre faveur par Sergio et le remettre là où vous l’avez trouvé.

 

 

Ce que vous transportez

 

Vous êtes habillé et vous vous comportez de façon cool, voire baba cool. Vous avez sur vous quelques cigarettes ainsi que quelques joints déjà roulés mais aussi un peu de cannabis (tout cela vous sera remis au préalable par l’organisateur). Même si vous ne fumez pas réellement, n’hésitez pas à utiliser avoir de temps en temps un joint à la main pour appuyer votre roleplay… Apportez également une petite sacoche pour y ranger vos Points Action, le testament de votre père et tout autre élément que vous pourriez découvrir…

 

 

Comment se la jouer

 

Vous êtes un petit voyou mais vous n’êtes pas violent. Vous chercherez peut-être à en apprendre un peu plus sur les personnes qui vous entourent pour éventuellement trouver de nouveaux clients de cannabis, substance dont vous avez parfois un peu tendance à abuser…