Une fois la véritable Joconde détruite, le Conseil de Paris prévint le Grand Conseil Mondial de son action d'éclat ce qui eu pour conséquence de redorer le blason des chats parisiens au niveau mondial. Il fut plus tard demandé au Conseil de Rome d'effacer les preuves félines restantes en faisant disparaître les corps des Rose-Croix et en modifiant les souvenirs des simiesques témoins, à commencer par la vieille Sophia Perugia. Les chats de Milan allèrent même jusqu'à discrètement déposer une copie du célèbre tableau dans le coffret de la vieille dame ainsi qu'une copie de la lettre que son oncle lui avait jadis écrie afin que tout lui semble normal.
Mais les Rose-Croix avaient perdu deux de leurs agents et se doutaient que « l'Ennemi » les avait doublé d'une manière ou d'une autre sur cette affaire. Cependant ils ne parvenaient toujours pas mettre de visage sur celui-ci ce qui les exaspérait au plus haut point. La Mascarade mise en danger avait été sauvée in extremis et nos agents seront longuement félicités pour cela. Mais les Rose-Croix ne lâcheront pas si facilement l'affaire et chercheront bientôt un autre moyen de découvrir qui ou quoi manipule l'humanité depuis l'aube des temps...
Fin de la Saison 1 de Cats ! La mascarade.
Mais nos agents reviendront prochainement pour une saison 2 dont le premier épisode s'intitulera « Chacun cherche son chat » !
A bientôt !
STF.
Pour finir voici la partie culturelle de ce scénario dans lequel il y est fait référence à des éléments historiques véridiques, alors que d'autres ne sont que pure invention de la part de l'auteur. Voici quelques explications.
Pour ceux qui avaient lu l'introduction envoyée par mail avant la partie, il est vrai que le cardinal d'Aragon est passé par le manoir de Cloux et y a couché dans la nuit du 10 au 11 octobre 1517. Léonard de Vinci occupait alors ce bâtiment mis gracieusement à sa disposition par le roi de France. Antonio de Beatis était effectivement au service du cardinal en tant que secrétaire et, en cette qualité, voyageait avec lui en France à cette époque. Il est impossible de dire si Antonio de Beatis a bel et bien rencontré Léonard de Vinci lors de leur halte au manoir de Cloux. Cela est fort possible, mais aucun document ne le valide. De même, on ne sait pas si Antonio de Beatis était un bel jeune homme comme les appréciait le maître florentin, ou s'il s'agissait d'un trentenaire chauve et grassouillet.
La Joconde a bel et bien été dérobée en 1911 par un ouvrier italien nommé Vincenzo Perugia chargé de la rénovation du bâtiment à l'époque. Il avait l'idée de la restituer à l'Italie en tant qu'œuvre d'art qualifiée de monument national. La police italienne a mis la main sur le voleur et le tableau quatre années plus tard. La Joconde a réintégré le Louvre au début de l'année 1914, juste avant la Première Guerre Mondiale. Vincenzo Perugia s'est installé dans le Sud de la France après avoir purgé sa peine et y est resté jusqu'à sa mort. On suppose qu'il a eu une descendance, tout comme le reste de sa famille d'ailleurs.
Il existe bien une annexe au 58 rue Richelieu dans le second arrondissement de Paris. En revanche, elle dépend des Monuments de France et pas de la Bibliothèque Nationale de France. De facto, il n'y a pas de laboratoire concernant la restauration des manuscrits anciens. Par contre, il y a bien un petit parc qui donne sur la façade de l'annexe.
Il y a bien une bibliothèque (la bibliothèque Marciana) sur la place San Marco de Venise, réputée pour ses ouvrages anciens parfaitement bien conservé. En revanche, la coursive et le placard à balai sont pures invention. Les cafés et leurs terrasses sont véridiques, tout comme les étals de bric et de brocs qui proposent des tonnes de souvenirs en majorité made in Taïwan pour les touristes crédules.
Enfin, les pigeons vénitiens de la place San Marco sont connus de tous, et il existe bien une loi locale qui interdit aux passants (et aux chats) de les maltraiter. Il est même stipulé que la population se doit de leur porter aide et assistance si jamais elle remarque des sévices ou des mauvais traitements en ce qui les concerne. A remarquer que cette loi ne concerne que les pigeons sur la place San Marco. Ailleurs, les vénitiens ont fait preuve d'ingéniosité pour les repousser de leurs façades vues les dégradations que font leurs déjections : fils électrifiés le longs des rebords des fenêtres, herses pointues miniatures dans les gouttières, etc...