Rapport n° 8754430
 
 
                                                                                                                 Berlin secteur XVIII le 3 november 2080
 

 
Après avoir démasqué Frau Burger qui avait supprimé son mari en s'étant fait passer pour son amant ( faut-il être tordu...), le Sgt-chef Rottendorf, les sergents Dietrich, Voljek et moi-même avons été chargés par le Lt Marnier d'enquèter sur la mort de Richard Holczech, journaliste. Il avait été retrouvé mort le 21 october au matin au niveau du 101 TannerStrasse.
Son compagnon avait formellement identifé le corps. Son témoignage nous apprit que Herr Holczech travaillait sur un sujet politique ( en particulier les éléctions au Bundestag de janvier prochain ) et qu'il craignait pour sa sécurité. Dans la ruelle ou il fut assassiné, un indigent du nom de Stepan Kornichiewsky et qui avait établi son refuge à cet endroit, nous dit qu'il avait trouvé dans une poubelle une enveloppe assez épaisse dont l'adresse était situé en Oslavie. Un billet était collé dessus ( ! ) et Herr Kornichievsky en a profité pour affranchir le courrier et l'expédier. Il a sans doute conservé le reste de l'argent.
Nous prîmes la décision de nous rendre Breslav, lieu d'où était originaire Holczech et où il eut le temps d'expédier son courrier avant de mourir ( via la poubelle ).
Dans le pavillon de la mère Holczech-qui se mit à l'abri grâce auxs conseils du Sgt chef-deux hommes étaient en train de chercher ce fameux colis. L'un d'eux parvint à s'échapper mais j'ai personnellement réussi à maitriser le deuxième individu au terme d'un combat acharné. J'ai du faire usage de mon arme à feu. L'homme ( un vrai dur à cuire ) avoua au terme d'une nuit de garde à vue ( le Sgt Voljek y fut pour quelque chose ! ) qu'il était le garde du corps de Ulrich Bôhn, riche industriel et candidat du FE pour les prochaines éléctions.
Grâce au documents que nous avions récupérer, nous avons pu procéder à sa disgrâce politique.
 
Il me semble inutile de décrire le meeting de Herr Bôhn et ce qui s'en suivit. Ses dernières paroles " Juste une erreur de jeunesse " avant de se faire sauter la tête est actuellement en passe de devenir un slogan...
 
Il est possible que cette affaire ait des répercussions politiques, mais cela n'est sans doute pas de notre ressort.
 
 
Sgt ( pas encore chef ) Stronghoff